Les augmentations des salaires seront médiocre cette année 2014. Les entreprises prévoient revoir les enveloppes des augmentations, qui devraient avoisiner les 2%, contre des hausses menées à 2,3% pendant l’année 2013 révolue.

Le cabinet de conseil Deloitte avait mené une enquête flash chez 121 entreprises et étudié plus de 650.000 rémunérations individuelles. Les diagnostics ont révélé que «La situation économique semble, pour la première fois depuis 2008, avoir un impact sur les budgets d’augmentation». Les salariés devront, pour ainsi dire, faire une croix sur les hausses de salaires et savoir se serrer la ceinture pour l’année 2014.

Les salariés plus privilégiés chez les grandes entreprises

Les salariés qui opèrent dans les grandes sociétés seront peut-être plus chanceux que ceux qui travaillent dans des entreprises de taille moyennes. Le cabinet Deloitte constate en effet que les  grandes sociétés dont le chiffre d’affaires dépasse les 500 millions d’euros, prévoient des budgets d’augmentation de salaires entre 2 et  2,2%, tandis que les autres entreprises de tailles moyennes, avec un chiffre d’affaires inférieur à 100 millions d’euros, prévoient des budgets d’augmentations entre 1,9 et 2,5%

Hay Group et Aon Hewitt prévoient les même augmentations de salaires 2014

Les mêmes pronostiques sont( annoncés par Hay Group, qui estiment lui aussi des augmentations de l’ordre de 2%. Avcc un net ralentissement par rapport à l’année 2013 qui avait déjà enregistré des hausses médiocres, 2,4% (pour les cadres) et entre 2,3% (pour les cadres dirigeants et les non-cadres).

Même son de cloche chez Aon Hewitt qui,de son coté,  est un peu petit peu plus optimiste, avec un taux d’augmentation légèrement plus élevé d’une moyenne de 2,5%, pour cette année 2014. Néanmoins, en en août dernier, le cabinet a révisé en baisse son estimation qui était de +2,8%. Ce recul est principalement lié au fait que l’inflation a été bien moins importante que prévu, soit de l’ordre de 0,9% sur l’ensemble de l’année, contre le taux anticipé de 1,8% dans le cadre du projet de loi de finances 2013).

Dans tous les cas, il faudrait comptez davantage sur une revalorisation individuelle que sur une augmentation générale. Les entreprises préfèrent en effet privilégier de plus en plus ces récompenses au cas par cas, surtout au niveau des cadres et les cadres dirigeants. La masse salariale devrait encore  être martyrisée pour se voir être récompensée.