Dernières nouvelles
Vous êtes ici : Accueil » Actu SMIC » Les réseaux sociaux peuvent être un obstacle à l’emploi

Les réseaux sociaux peuvent être un obstacle à l’emploi

reseau&emploi

Une étude américaine révèle qu’un jeune sur 10 se voit refuser un emploi en raison de sa réputation sur les réseaux sociaux et leurs publications (photos, messages…) sur des sites comme Twitter, Facebook ou LinkedIn et autres réseaux sociaux. Les employeurs sont en effet de plus en plus attentifs à l’activité des leurs futurs candidats sur les réseaux sociaux et à leur comportement sur le web.

Les réseaux sociaux peuvent ainsi être un obstacle professionnel à un chercheur d’emploi. En plus des informations et qualifications établis sur la lettre de motivation et le CV des candidats, les employeurs tiennent compte aussi de leurs attitudes dans la vie courante. Cela leur permet d’avoir une appréciation sur le profil du postulant.

Maîtriser sa réputation en ligne est donc devenu très nécessaire dans un contexte de crise économique globale où dégoter un job est de plus en plus difficile. D’autant plus que l’on sait qu’un demandeur d’emploi sur 4 est à moins de 25 ans et en général ce sont les jeunes qui souffrent le plus chômage.

Est-ce toujours si facile ? Car les jeunes candidats ne sont pas les seuls  » responsables » ( si l’on ose dire) d’alimenter leur activité sociale Internet.  En effet, leurs proches ou amis peuvent identifier son compte et publier sur son « mur » ou partager des fichiers indésirables. Il est ainsi fort utile conseillé de paramétrer la confidentialité de son compte Twitter, Facebook ou LinkedIn ou autre réseau social, afin d’éviter les mauvaises surprises et s’assurer du contenu et des commentaires partagés ou publiés.

Les impacts peuvent être problématiques pour les demandeurs d’emploi ainsi que pour les salariés déjà en activité et qui négligeraient l’option de Paramétrer et restreindre son profil social sur Internet.

Information légale

Il reste aussi nécessaire de continuer le contrôle de son compte Facebook, Twitter ou LinkedIn et de gérer les publications qui y paraissent, même si le salarié est en cours d’activité. En effet, un salarié peut être accusé de commettre une faute grave et être sanctionné voire licencié pour des propos – moqueries, injures, dénigrement – affichés sur les réseaux sociaux.

La Cour de cassation (Cass. 1re civ. 10 avril 2013, n°11-19530) arrête que les publications sur un compte en accès restreint – c’est-à-dire visible du salarié et de ses amis –  échappent au délit d’injures publiques.

Par contre, les juges de la Cour d’Appel de Besançon ont déjà délibéré dans un arrêt (CA Besançon Soc. 15 novembre 2011, n°10-02642) que le « mur » sur lequel les messages sont affichés, est considéré comme un espace public, puisque ces propos peuvent être vus de tous. Par conséquent, un salarié qui insulte son employeur ou son supérieur hiérarchique sur un « mur » ouvert est sanctionné pour avoir proféré publiquement des injures. Il appartient ainsi à toute personne responsable, à tout demandeur d’emploi et à chaque salarié de limiter l’accès à son profil social et de bien gérer son compte sur les sites sociaux pour éviter toute problématique dans sa vie personnelle et surtout professionnelle.

Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>