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Il est possible de devenir propriétaire lorsqu’on gagne le smic !

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Le programme « Ma maison dans l’Aisne » :

Le programme « Ma maison dans l’Aisne » est un programme pilote qui permet à toute famille occupant un logement social de devenir propriétaire d’une maison de 70 à 120 m2, avec même un petit jardin en plus, pour le prix d’un loyer.

Véronique Binet directrice du développement à l’Opal (offices publics de l’Aisne et de Laon dit que « C’est un dispositif unique en France et on n’en est pas peu fiers ! »). Le programme « Ma maison dans l’Aisne » a vu le jour à partir d’un fait où il était devenu quasi  impossible pour des personnes aux revenus modestes d’accéder à la propriété. De ce fait, ces personnes restaient des années dans la même maison en location sans pouvoir déménager ni s’octroyer un logement personnel, bloquant ainsi tout le parc locatif.  »

L’Opal et le conseil général s’associent en 2005 et une première convention est signée.  » Le principe est simple. Nous proposons des terrains aménagés à un prix raisonnable. » Grâce à la participation du Département (à hauteur maximum de 50 %), de la Région et des communes concernées, les parcelles de 400 à 700 m2 sont vendues à des prix préférentiels en dessous de 10 000 €. Ces parcelles sont viabilisées, aménagées, raccordées à tous les réseaux (eau, électricité, téléphone, voire gaz de ville et assainissement) et possèdent un accès voirie. Véronique Binet assure alors « qu’il faut compter déjà 30 000 € en moyenne pour faire les raccordements. Ces aides permettent d’accéder à la maison de ses rêves pour 100 000 € « .

Une fois la parcelle vendue, l’Opal accompagne les acquéreurs. « On les oriente sur des prêts aux intérêts intéressants. Nos architectes, ingénieurs et urbanistes vérifient les plans, s’assurent que rien n’a été oublié, que toutes les garanties sont présentes, que la construction respecte le principe de logement basse consommation. On est aussi présents à la réception pour garantir l’absence de malfaçons et autres vices cachés. »

Le programme évolue. Les projets à l’étude et ceux à venir concerneront en priorité le sud du département et les grandes agglomérations de l’Aisne, où le prix du foncier ne permet plus aux populations axonaises modestes d’accéder à la propriété.

Ce qu’il faut savoir…

- Critères indispensables. Pour bénéficier du dispositif, il faut ne pas être propriétaire, avoir des ressources permettant d’accéder aux logements sociaux, faire construire sa maison pour la première fois. « Les dossiers passent devant une commission paritaire, fait encore savoir Véronique Binet. On est très vigilant sur le taux d’endettement qui ne peut dépasser 33 %. »

- Les futurs projets. Début 2014, dans le cadre de l’Anru, 29 parcelles seront aménagées dans le quartier Chevreux à Soissons. « Nous avons aussi un projet sur Courmelles pour la fin 2013 et un sur Sinceny pour 2014. »
- Les parcelles encore disponibles. A Danizy, six parcelles au lotissement du Riez. A Hirson, rue Chanzy et deux parcelles au lotissement André-Brémont. A Marly-Gomont, trois parcelles à la résidence Les Tilleuls , rue des Écoles. A Mondrepuis, deux parcelles au lotissement Les Violettes. A Oisy, quatre parcelles à la résidence du Château d’eau, rue de la Sucrerie. A Sains-Richaumont, deux parcelles au lotissement Les Mulquiniers, rue Jean-Louis-David. A Saint-Gobain, quatre parcelles au lotissement du Fringolet. A Vervins, dix parcelles au lotissement Racine.

145 parcelles depuis le lancement

Objectif de ce programme d’aide à l’accession à la propriété : la mise à disposition, chaque année, de cinquante parcelles sur l’ensemble du département.

Depuis le lancement, « on comptabilise 145 parcelles mises en vente, quatre-vingts maisons construites dans dix-sept communes et trente-six parcelles encore disponibles », détaille Véronique Binet de l’Opal.
Mixité sociale
Depuis 2007, le conseil général a déboursé plus de 2 millions d’euros, quant l’Opal investit dans des projets immobiliers à hauteur de 15 millions d’euros par an.

« Mes maisons dans l’Aisne s’intègrent dans nos projets immobiliers où se mêlent logements sociaux, logements adaptés pour personnes âgées ou handicapées mais aussi des parcelles en accession libre, développe Véronique Binet. On apporte une véritable mixité sociale. »
Les communes se montrent de plus en plus intéressées. « Les maires peuvent ainsi agrandir leur population, maintenir leurs écoles, leurs commerces, leurs services. »
Ce dispositif est pourtant très long à se concrétiser car, entre le moment où un maire prend contact avec le service Ma maison dans l’Aisne de l’Opal et la remise des clés, il s’écoule « trois à quatre à années », concède Véronique Binet. C’est sans nul doute le point faible du programme : « Il y a énormément de démarches à effectuer, d’autorisations et permis divers à obtenir. »

MAR@DAI@P01@MAmaison2.jpgEdith a été la première bénéficiaire

Lotissement du bois Mondan à Montescourt-Lizerolles, face au stade, les quatre pavillons « Ma maison dans l’Aisne », ne dépareillent pas au milieu des autres.
Edith Ribeau fut la toute première à emménager. « La pose de la première pierre s’est faite le 1er février 2008. Ma maison a été construite en six mois. Je me suis installée en octobre. Je ne pensais pas qu’étant divorcée, vivant seule avec trois enfants, je puisse un jour être propriétaire, en plus d’une maison neuve. »
Elle a connaissance du dispositif pour ainsi dire par le bouche-à-oreille. « Je travaille à l’école de musique de la Communauté de communes de Saint-Simon. À l’époque, je louais une maison sur Montescourt et, un jour, en discutant avec mon patron, M. Renard, il m’a parlé du dispositif en m’invitant à présenter un dossier. »
« Je le conseille à tous ! »
Edith Ribeau s’exécute sans trop vraiment y croire. Son dossier sera accepté. « Je conseille ce dispositif à tous ! J’ai pu faire construire une maison de 90 m2 comprenant quatre chambres sur cette parcelle de 550 m2. J’ai fait venir quatre constructeurs qui respectaient le cahier des charges de l’Opal. J’avais une idée précise de ce que je voulais et j’ai pu faire les modifications que je souhaitais. L’Opal surveille le constructeur et les travaux, c’est rassurant. La somme que je rembourse chaque mois est inférieure au loyer que je payais avant d’être propriétaire. »
Si Edith Ribeau à un conseil à donner aux potentiels acquéreurs, « c’est de bien réfléchir au moment de boucler le budget. On ne pense pas forcément à tout : du raccordement de gouttières comme aux finitions en passant par l’aménagement définitif de notre intérieur. Au total, ma maison m’aura coûté 120 000 euros. »

 

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