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Emploi : Quels sont les secteurs qui recrutent?

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C’est un paradoxe de taille. Alors que le nombre de chômeurs n’a jamais été aussi élevé en France, les chiffres du mois de juin publiés ce mercredi ne devraient pas montrer de franche amélioration, des milliers d’offres restant non pourvues.

« Les entreprises voudraient recruter mais n’y arrivent pas! »

Selon Pôle emploi, c’est plus de 100.000 offres qui auraient été retirées faute de candidats adéquats. Le nombre d’offres non pourvues serait compris entre 300.000 et 500.000. Un comble, au moment où le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité dépasse la barre des trois millions. D’après la dernière enquête du cabinet Stepstone, le premier défi en termes de recrutement auquel sont aujourd’hui confrontées les entreprises est d’augmenter le nombre de candidatures qualifiées. En tout, 47% estiment ainsi qu’elles trouvent trop peu de candidats contre 30% en 2009.

« Les entreprises éprouvent des difficultés à trouver des candidats qui possèdent la formation et l’expérience souhaitées. Cette situation témoigne d’une distorsion entre l’offre et la demande sur le marché du travail », explique Valérie Vaillant, Directeur Général de StepStone France. En résumé, « les entreprises voudraient recruter mais n’y arrivent pas! »

10.000 postes en boulangerie

Un constat confirmé par l’Union professionnelle artisanale (UPA). Au total, 29% de ses membres contre 21% en 2012 ont du mal à recruter. A l’heure actuelle, 9.000 emplois sont à pourvoir dans le bâtiment, 10.000 en boulangerie, 4.000 en boucherie et même 50.000 en hôtellerie-restauration. La liste des secteurs dits « en tension » ne s’arrête pas là.

L’agriculture est à la recherche des chauffeurs mécaniciens, des agents d’exploitation en porc et lait, des tractoristes, des conducteurs d’engins agricoles, des ouvriers paysagistes ou encore des viticulteurs. Dans la métallurgie, plus de 100.000 postes sont à prendre chaque année avec des difficultés à trouver des candidats dans la productique, la mécanique, l’usinage, l’électronique, la fonderie, la chaudronnerie ou encore la soudure.

100.000 formations à venir

Toujours dans l’industrie d’après la dernière enquête de la Dares, la division statistique du ministère du Travail, « les tensions progressent pour les « ouvriers qualifiés de la maintenance », les ingénieurs et cadres techniques de l’industrie» (+4%), les « ouvriers non qualifiés du travail du bois et de l’ameublement », les  » techniciens et agents de maîtrise des industries mécaniques et les « techniciens et agents de maîtrise des industries de process ».

Conscient de ces difficultés de recrutement, le chef de l’État a annoncé mardi que le nombre de formations aux emplois non pourvus s’élèverait à 100.000 d’ici à la fin de 2014. Les entreprises devront aussi continuer à travailler sur leur image de marque pour doper l’attractivité notamm

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