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Recettes Européennes: Contrats aidés, Smic jeunes, Apprentissage…

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Pour créer et assurer un emploi d’avenir à leurs jeunes, les pays européens n’utilisent pas les mêmes mécanismes. Nous revoyons ici les différents dispositifs dans quatre pays de l’Union Européenne pour l’emploi des jeunes:

FRANCE: Les contrats de génération et les emplois d’avenir

Pour donner des perspectives à court terme à sa jeunesse qui n’en a plus et à cause d’une croissance malade et handicapée, le gouvernement français use d’une vieille technique du « traitement social du chômage ». À savoir des contrats aidés presque totalement  subventionnés sur fonds publics. Les dispositifs Français actuels prennent deux formes:

  • les emplois d’avenir, à destination des associations, des collectivités territoriales et des hôpitaux. Sur les 100.000 emplois d’avenir prévus en 2013, seuls 25.000 ont été jusqu’ici signés, . Pour activer la lente montée en charge de ce dispositif, la loi prévoit une extension au secteur privé sans moyens supplémentaires.
  • Le gouvernement compte aussi  sur les contrats de génération qui se résume dans le recrutement d’un jeune en CDI et le maintien dans l’emploi d’un senior dans les entreprises, contre des primes. 80.000 contrats de génération sont attendus cette année. le total du projet s’estime à 500.000 contrats sur cinq ans.

A la fin de 2012, un jeune sur quatre en emploi bénéficiait d’une aide de l’État.

ALLEMAGNE: La voie de l’alternance et de l’apprentissage

À l’évidence, les solutions allemandes, qui s’appliquent aussi en Autriche et en Suisse, fonctionnent. Leur chômage des jeunes est parmi les plus bas (7,6 %), contre 23,5 % en moyenne dans l’Union européenne jusqu’à près de 60 % en Espagne et en Grèce. Il y a 1,5 million d’apprentis outre-Rhin. Les Allemands ont développé la culture de l’alternance et de l’apprentissage, basé sur un cursus de trois ans contre un an et demi en France. Il est négocié entre partenaires sociaux sur un registre de 344 métiers et financé par les entreprises. Facteur stimulant, les PME et artisans qui n’en ont pas toujours les moyens peuvent se regrouper et mutualiser l’investissement. Surtout, l’apprentissage est plus valorisé, ce qui fait que 60 % des moins de 20 ans empruntent cette voie et les passerelles avec l’enseignement général sont facilitées.

PAYS-BAS: Les «smic jeunes» progressifs

Il y a une culture de petits boulots dès l’âge de 14 ans, qui facilite l’insertion sur le marché du travail. Ainsi, 60 % des 20-24 ans combinent études et travail, contre moins de 30 % en France. Une démarche facilitée par l’existence de «smic jeunes» progressifs qui augmentent avec l’âge et les qualifications. C’est aussi le cas en Grande-Bretagne. Pour éviter le décrochage, les Pays-Bas ont rendu l’enseignement secondaire obligatoire jusqu’à 18 ans.

ITALIE: Des allégements fiscaux pour l’embauche des jeunes

Le gouvernement italien prépare un plan d’action, qui prévoit l’abolition des charges sociales pendant trois ans pour l’emploi d’un jeune ainsi que des déductions fiscales pour les entreprises qui embauchent. Une autre piste est d’instaurer un contrat de formation obligatoire au bout de quatre mois pour un jeune sortant de l’école et ne trouvant pas de travail. Le président du Conseil compte sur les fonds supplémentaires que l’Italie pourra dégager – mais pas avant 2014 – de l’annulation de la procédure d’infraction pour déficit excessif que Bruxelles doit confirmer aujourd’hui.

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