Le SMIC augmente au 1er janvier de chaque année, notamment en fonction de l’inflation. Le 1er janvier 2013, le SMIC avait très légèrement augmenté avec rien que 0,3 % seulement. Une revalorisation très modeste qui s’expliquait notamment par la hausse anticipée du Salaire minimum de 2 % au 1er juillet 2012. La revalorisation du SMIC au 1er janvier dernier n’avait en effet tenu compte que de l’inflation constatée entre les mois de juin et novembre 2012.
Pour l’année en cours, il n’y a pas eu de revalorisation anticipée du SMIC. Le Président de la République avait en effet exclut l’idée d’un coup de pouce au SMIC. La prochaine revalorisation du SMIC au 1er janvier 2014 devrait ainsi être plus consistante que celle du 1er janvier 2013.
A quoi faut-il s’attendre pour 2014 ?
Le calcul du nouveauSMIC 2014 sera déterminé en fonction de deux nouveaux mécanismes :
- l’inflation mesurée pour les foyers du premier quintile de la distribution des niveaux de vie, c’est-à-dire des 20 % des ménages ayant les plus faibles revenus;
- la base de la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire moyen des ouvriers et des employés, et non plus des ouvriers seulement.
Augmentation du SMIC 2014 : les vérifications qui s’imposent
Ainsi, le SMIC brut 2014 est le salaire horaire minimum que doit gagner tout salarié, de n’importe quel secteur ou branche, à partir du 1er janvier.
Tout employeur devra donc s’assurer qu’aucun de sos salariés ne perçoive un salaire en dessous du seuil du SMIC en vigueur.
Pour celal’employeur devra tenir compte :
- du salaire de base de son salarié ;
- des éléments constituant les compléments de rémunération versés en contrepartie du travail (prime vacances ou du 13e mois pour les mois où elles sont versées, avantages en nature, etc.).
Pour connaître les principaux éléments à retenir ou à exclure de la comparaison avec le SMIC, voici ci dessous un tableau présentant ces divers éléments de rémunération à retenir dans la comparaison avec le SMIC:
Sommes à retenir |
Sommes à exclure |
Avantages en nature. Leur valeur est en principe fixée par la convention collective ou le contrat de travail. | Primes d’ancienneté |
Primes sur chiffre d’affaires | Primes liées à des conditions de travail ou des sujétions particulières, par exemple primes d’insalubrité, de froid, de danger, de rythme, d’équipe |
Primes de performance | Primes d’assiduité |
Primes de rendement et de productivité | Primes de pause, sauf si, compte tenu de la situation, ces pauses révèlent une situation de temps de travail effectif |
Primes de polyvalence | Primes de résultats |
Primes de fin d’année, de vacances pour les mois où ces primes sont payées | Gratifications bénévoles |
Primes d’enquêtes | Remboursements de frais |
Pourboires (qu’ils soient perçus directement ou centralisés par l’employeur) | Majorations pour heures supplémentaires ou pour travail du dimanche, des jours fériés et de nuit |
Gueltes (primes accordées à un vendeur, en fonction des ventes qu’il a réalisées) | Indemnité de non-concurrence |
Participation et intéressement |